Mieux connue sous l’appellation british de squirting dans l’univers du porno, l’éjac féminine est depuis quelques temps une pratique incontournable des gonzo et certains réalisateurs X en sont des adeptes effrénés. Et pourtant la pratique en question a longtemps été taboue.
Dans le langage médico scientifique, l’éjac féminine c’est la majoration d’une hyper lubrification. Plus concrètement, la femme va émettre un liquide en quantité variable (parfois peu, parfois beaucoup) qui peut faire penser à l’éjaculation masculine. Selon les femmes, l’éjac se fait sous forme de jet, tandis que pour d’autres c’est plus à la façon d’un robinet qui coule lentement. En fait tout dépendrait de la quantité d’eau contenue dans le corps de la femme au moment de l’éjaculation. En gros, si elle a bu beaucoup, l’éjac sera importante et vice et versa. C’est aussi bête que ça.
Et ce liquide c’est quoi ?
Ce n’est pas de l’urine comme on l’a cru longtemps, ni des sécrétions vaginales, mais un liquide provenant de glandes nichées le long de l’urètre, les glandes de Skene, une sorte d’équivalent de la prostate masculine.
Comment la provoquer ?
A priori toutes les femmes peuvent éjaculer. Un bonheur à portée de main, ou plutôt de doigt, puisque tout est question de doigté. Ca commence par une bonne stimulation vaginale, puis lorsque vous estimez votre partenaire bien échauffée, vous introduisez vos doigts (un, deux, trois… comme vous le sentez) dans son vagin, et vous pratiquez la technique du Capitaine Crochet : avec vos doigts en crochet, vous appuyez fort à un endroit précis (point G) à l’intérieur du vagin. Et le tour est joué. Et si ce n’est pas le cas, inutile de vous acharner. Ca perdrait de son charme, ça peut faire mal et vous vous éloignerez complètement de l’effet escompté.
Et les femmes, elles en pensent quoi ?
Pour certaines, la sensation s’apparente ni plus ni moins à une grosse envie de faire pipi. Pour d’autres, c’est sympa sans plus. Et puis, il y a celles qui en sont fan et pour qui l’éjac est l’expression de leur plaisir et de la connaissance de leur corps. Ejaculation féminine, pratique militante ? Peut-être…
Mais le squirting n’est pas forcément synonyme d’orgasme. Comme les hommes, les femmes peuvent jouir sans éjaculer et inversement.
Un conseil : si vous envisagez d’essayer, prévoyez des draps de rechange ou des serviettes éponge, histoire de dormir au sec.
Le squirting dans le X
On l’a dit, la pratique a ses adeptes parmi les réalisateurs français. Le plus connu d’entre eux John B. Root n’a pas attendu le phénomène de mode pour s’intéresser au squirting.
Outre-Manche c’est une autre histoire. Le squirting est tout bonnement censuré sous prétexte que le liquide émis peut être identifié à de l’urine… Quant au Japon, ça existe depuis toujours !
A VOUS DE JOUER MAINTENANT...