HPG sort en salles le 12 janvier un ovni cinématographique dont il a le secret.
HPG ou l’enfer du décor des tournages pornos qu’il a filmé depuis 10 ans via une caméra posée sur un trépied, faussement oubliée dans un coin de ses plateaux. De ce trésor de guerre moissonné des milliers d’heures durant, il a laissé la liberté à l’artiste et réalisateur Raphaël Siboni d’en faire un film documentaire, malicieusement intitulé Il n’y a pas de rapport Sexuel. Monté par séquences qui correspondent chacune à un tournage, ce film d’une heure vingt se veut un portrait du gonzoman parisien ainsi « qu’une réflexion sur le porno et la passion pour le réel qui le caractérise » dixit le réalisateur.
Interdit au moins de 18 ans sans être classé X
À la base, ces rushs de making of devaient servir à alimenter des sites pornos pour des « live-cam », autrement dit du « faux direct » (eh oui …), mais, fidèle à sa logique d’autofiction et de journal filmé, HPG les a détournés de leur fonction première : « Certains penseront que je suis une ordure, moi le premier peut-être. Mais, le malaise que j’éprouve devant le film est le signe, à mon avis, que le projet est réussi » ? Parmi les acteurs qu’on peut reconnaitre, citons, entre autres, Cindy Dollar, Phil Hollyday, Anna Polina ou Dolce Elektra. Emballé par son propre résultat, Raphaël Siboni prophétise : « Les rappeurs ont fait leurs pornos (…) Au tour des philosophes, maintenant. »
Découvrez le dossier du film Il n’y a pas de rapport Sexuel
Il n’y a pas de rapport sexuel
Il n’y a pas de rapport sexuel
Il n’y a pas de rapport sexuel